Ouvrir un robinet, voir couler l’eau, un geste devenu si naturel !
Savoir cette eau conforme aux normes d’hygiène c’est aussi banal.
Pour procurer tout cela des hommes et des métiers différents sont actifs, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 !
L’ingénierie déployée dans notre secteur par le délégataire, les volumes d’eau distribués sont remarquables.
Voici quelques mots sur l’action du SIAEP et son délégataire.
Votre approvisionnement est géré par Le SIAEP (Syndicat Intercommunal d’Adduction d’Eau Potable) dont le fournisseur délégataire est la société SUEZ.
Le SIAEP regroupe environ 11 communes, appartenant à des communautés d’agglomération distinctes, et regroupant ensemble environ 34500 habitants. (Aigremont, Les Alluets le Roi, Chambourcy, Crespières, Davron, Feucherolles, Médan, Morainvilliers, Orgeval, Villennes sur Seine, Saint Nom la Bretèche)
Les données quantitatives communiquées le 18 septembre dernier par la société SUEZ dans le cadre de son rapport annuel au SIAEP illustrent l’étendue de la prestation.
Suez reçoit environ 6,3 millions de mètres cube d’eau par an, en « exporte » environ 3,5 millions à d’autres collectivités ayant financé une part de l’investissement initial dans la construction du réseau.
La différence, environ de 2,8 millions de mètres cube est distribuée dans le périmètre du SIAEP.
Des volumes considérables !
Le tableau ci-dessous récapitule les volumes distribués, consommés, et permet une estimation des pertes de réseau qui sont ainsi estimées en mètre cube par jour et par kilomètre de conduite.
La lutte contre les pertes du réseau
A l’échelle de la consommation d’un particulier ces pertes impressionnent ! Et pourtant, ramenées par jour au kilomètre de réseau elles sont en diminution, et en dessous des objectifs retenus par le SIAEP.
Ces « pertes en ligne » résultent principalement de deux causes :
- Des canalisations anciennes en fonte grise, cassantes, notamment sous l’effet des mouvements de sol. L’évolution climatique y participe y participe par des retrait d’argile en période de sécheresse.
- Des fuites après compteurs.
Pour réduire ces pertes le fournisseur met en œuvre plusieurs types d’actions :
- Des renouvellements importants de canalisations, soit préventifs comme cet été 2020 à Aigremont dans la sente de Poncy près de l’école, soit en réparation il y a quelques mois rue de Feucherolles ;
- Une supervision permanente du réseau grâce au système Acquadvanced. Cet outil a pour objectif de détecter les consommations anormales, par leur volume ou par leur écoulement pendant des heures de « non consommation » habituelle, par exemple la nuit.
Au total, compte tenu d’un ensemble de paramètre (qui ne sont pas rapportés ici), le rendement du réseau est de 94,5 % de rendement du réseau (année précédente : 92,2 %) à comparer avec la moyenne nationale de 79,8%.
D’autres actions de pilotage de la qualité
Les interventions du prestataire ne se limitent pas à l’adduction d’eau….
- la qualité de l’eau est étroitement surveillée, (par l’ARS ou par autocontrôle):
- 451 analyses bactériologiques, analyses physico-chimiques réalisées (ARS et auto-contrôles)
- 100% des analyses conformes dans notre secteur (moyenne nationale à ~98%)
- la maintenance des ouvrages est assurée :
- conditions de sécurité satisfaisantes
- continuité du service assurée
- 339 interventions (dont 16 en astreinte) et hors renouvellement et travaux neufs
- Nettoyage complet des réservoirs conformément aux exigences réglementaires, remplacements d’armoires électriques
La disponibilité de SUEZ aux besoins des usagers
4606 interventions (3766 l’année précédente) dont :
- 1029 enquêtes clientèle (855 l’année précédente)
- 117 en astreinte (104 l’année précédente)
- 80 créations de branchement (84 l’année précédente)
- 25 réparations de fuites sur branchement (39 l’année précédente)
- 37 réparations de fuites sur canalisation (47 l’année précédente)
Dans le contexte de crise sanitaire, et pendant la période de confinement, SUEZ met en place un plan de continuité du service. Toutefois, le service de décarbonatation a pu être suspendu au printemps en raison de difficultés rencontrées auprès de ses fournisseurs pour s’approvisionner en réactifs ainsi que transporter les billes de fixation du calcaire.